Saint-Léger-Magnazeix est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle fait aussi partie du canton de Magnac-Laval d’où son nom : Magnazeix
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Léger-le-Peuple.
En occitan, le nom de la commune est Sent Legíer Manhasés.
En langue limousine, le nom est abrégé et prononcé Saint-Lgi.
Préhistoire
- Onze dolmens, dans des états de conservation divers, ont été répertoriés sur les communes environnantes dont le dolmen des Bras sur la commune voisine de Saint-Sulpice-les-Feuilles.
- le polissoir de Séjotte.
De plus, plusieurs haches de silex polies et outils divers ont été trouvés lors des labours.
Antiquité
La voie romaine Argentomagus (Argenton-sur-Creuse) – Augustoritum (Limoges) – Burdigala (Bordeaux) traversait la commune de Saint-Léger-Magnazeix, en passant entre les villages des Grandes et des Petites Lignes, puis le Peux, Chez Bellat et à côté de l’étang de la Chaussade (chaussée).
C’était l’une des plus belles voies, qui, partant de l’ancien Argentomagus, établissait une grande communication avec Bordeaux par Limoges. La largeur de sa seule chaussée, sans les fossés de drainage, est estimée à 6 m et sa profondeur d’ouvrage à 60 cm.
D’après l’inscription figurant sur la borne milliaire retrouvée en 1847, dans l’ancien cimetière de Saint-Léger qui se trouvait sur la place, l’ordre de construction de cette voie a été donné par l’empereur des Gaules Tetricus, vers 274.